1. |
Fatigue
09:44
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Je recherche la fatigue
La profonde, quand mon corps
Comme une pierre est lourd
Comme le jour
Qui s'enfle de sommeil
Je ne sais plus l’heure où le soleil se couche
Le poids de ma fatigue règle sa descente
Que ma chair soit criblée d’air
J’ai cru l’ancien mensonge
Tu n’existes pas
Regarde les liens à mes poignets
La nuit est un tombeau de lucioles
Noire, noire, noire
Sur mon visage pas de lueur d’espoir, nulle trace d’amertume
Pas de rancœur dans mes yeux qui se fanent, seulement la tristesse
Celle qui vient de ne plus croire que le monde est mien à dévorer
Ton visage mirage est de sable
Il s'effrite en lambeaux
Dont l'alcool et le temps
Confectionnent un tombeau
Le repos est caché dans
Les fleuves et les glaciers
Et le remous de l’océan
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2. |
Outretombe
08:42
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Sa voix d’outretombe murmure
Que la jeunesse même
Arbre sacré nourri de certitudes
Est rongée par la poussière
Sa voix d’outretombe murmure
Qu’il n’est pas d’idéal
Si les hommes sont frères, ils ne peuvent pas s’entendre
Seulement hurler
Houle faible, nous demeurons en place
Car rien ne change, tout s’épuise
Tout nous lasse
Sa voix d’outretombe murmure
Que la jeunesse même
Arbre sacré nourri de certitudes
Est rongée par la poussière
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3. |
Hiver
03:15
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N’as-tu pourtant jamais vu
N’as-tu pourtant jamais vu la mer
Qui recueille et qui rassure
Ceux pour quoi la joie n’est plus qu’un souvenir d’hiver
Marche seulement
Peine contre vent
Comme une étreinte de sel
Je sais bien que tu vas mal
Je vois bien que tu ne dors plus
Lorsque la nuit viennent les larmes
La joie pour toi n’est plus qu’un souvenir d’autrefois
Sache seulement
Les temps d’avant
Jamais ne reviendront
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4. |
Onde
13:36
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L’araignée tisse vite ses fils
Ses fils de soie
Entre les êtres humains
Qui s’y empêtrent, maladroits
Dès qu’ils se donnent la main
Etreints dans leur étreinte
Maudits dans leur folie sainte
Les dunes sont des vagues, une houle de sable
Des murmures
Un frémissement de pensées
Toute la terre, recouverte de poussière
Où je vis désormais
Résonne et vibre d’un attrait austère
Je m’émerveille du vieux soleil
Merveille vermeille du ciel
Profond plafond de plomb plonge et prolonge
Ma marche lente
Je préfère voir la terre à travers des yeux de pierre
Des yeux de roche noble
Jamais désespérés
Délaissés
Alors que le désert s’écartèle
Se change en eau salée
Rougit mes yeux, enveloppe mon corps crevé
Je m’émerveille du vieux soleil
Merveille vermeille du ciel
Et je me souviens d’un étrange passé
J’ai tant pleuré pour toi dans l’onde
Dans l’onde immense
Plus seul qu’une baleine quand elle chante
Elle se lamente
J’ai tant pleuré
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5. |
Capricorne
08:20
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Le feuillage regorge d’images
J’y plonge
Il enrobe mon corps
Mon corps
Mon corps de ses lianes d’or
Dans la chaleur
Qui croît encore
Encore
L’aurore s’évapore
Mes vieux yeux sont morts
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6. |
Hibou
03:36
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[Instrumental]
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Orme Lausanne, Switzerland
Adrien Doerig - Guitare / Voix
Alban Bornet - Batterie / Voix
Mathias Meillard - Basse
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